Le mot du Président
Chers, chères, confiné(e)s,
Je vous espère tous en bonne santé.
Depuis l’annonce de notre premier ministre, le
16 mars 2020, toutes les activités du club sont
malheureusement suspendues jusqu’à nouvel
ordre. Avant cette date, toutes les sorties
prévues au calendrier ont pu se faire.
La fête du nouvel an aux Tamaris fut, une fois de plus, une grande réussite, avec une cinquantaine de personnes.
L’oursinade a atteint un nouveau record avec 40 personnes le samedi soir et plus de 70 le dimanche midi. Au menu : huitres, crevettes, soupe de poissons et bien sûr les oursins pêchés par une quinzaine de volontaires dans une eau pas très chaude.
A cela s’ajoutent :
- les compétitions de PSP et d’apnée dont vous avez déjà eu des échos ;
- les formations d’arbitre et de juge fédéral de PSP ;
- la formation de « formateur de TIV ». suivie par Stéphane BOREL, notre responsable du matériel.
En attendant de vous retrouver dans l’eau le plus rapidement possible, je vous recommande de respecter le confinement et de bien vous protéger ainsi que tous vos proches.
Je vous laisse vous plonger dans la lecture de ce nouveau numéro des «Nouvelles d’Alfred», mais avant cela, je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et tous ceux qui sont au travail malgré tout, et en particulier les personnels de santé au plus près de la pandémie. Soyez prudents, protégez vous,
A très bientôt,
André B.
Rédacteurs : Valérie Peytier, Véronique Bonhomme, Christian Ravat Le journal du CSI
ça c'est passé…. Chez nous !
Dimanche 26 janvier
s’est déroulée à la piscine de l’Isle une compétition départementale de PSP, organisée par le CODEP84 avec la présence de 70 participants (compétiteurs et arbitres).
Parmi les compétiteurs du CSI, 4 champions ont pu accéder au podium avec une médaille d’argent au relais 4x50 m torpédo (tractage d’une bouée). Nous pouvons féliciter tous les participants (tes) (même les non médaillés), merci à Jean à la technique, au soutien du Président, aux nombreuses « petites mains » bénévoles du club qui ont beaucoup aidé à l’organisation de la journée, ainsi qu’aux adhérents qui sont venus les soutenir.
Nous avons eu l’honneur d’avoir le soutien de la Fédération par la présence de Bob SEVERIN, responsable national PSP à la FFESSM, et de Marc LE MEZO Président du CODEP84.
A signaler également l’organisation par Philippe NAVARRO d’une journée régionale de formation de Juge Fédéral 1er degré PSP et d’arbitre PSP samedi 14 Mars 2020 à l’Isle. Nous pouvons compter en plus au CSI 4 nouveaux JF1 (André BRYSELBOUT, Jean de Dieu SERRANO, Roselyne DENIS et Véronique BONHOMME) ainsi que 4 nouveaux arbitres PSP (Annie SAVINAS, Pascal LOISEAU, Catherine LOISEAU et Sylvain HOUDANT.)
Véronique B
Quiz Bio
Une question proposée par Marie G.
Quel est l'animal marin le plus grand du monde ?
Anecdote des Amis d'Alfred
Rencontres avec des requins en chasse sous marine
Ma première rencontre avec un requin
J’ai fait mes premières armes de chasseur sous marin en Tunisie. Pays magnifique ou j’ai eu l’occasion de chasser de magnifiques poissons et faire de belles rencontres.
Je me souviens de la toute première fois où j’ai vu un requin lors d’une partie de chasse.
J’avais déjà quelques poissons accroché à ma bouée de surface et je faisais des descentes sur un fond d’une quinzaine de mètres pour chasser d’éventuels sars, ou corbs ou mérous.
En fin d’apnée, je remonte et aperçois un poisson tout proche de ma bouée qui semble intéressé par mes prises. "Chouette !!, je vais me le faire !"
Je continue ma remontée, je redresse mon fusil pour le viser, mais trop vite. Le poisson m’a senti, il s’en va.
Qu’elle ne fut ma surprise de constater que c’était un requin !!. Mon cœur s’est emballé. Mes palmes aussi et je me suis dépêché de me rapprocher du bord. La partie de chasse était terminée.
Depuis, il y a eu d’autres rencontres comme celle là, mais c’est d’autres histoires.
Un plongeur écrivain
Rencontre
Heureusement, le club de plongée de Riomaggiore a accepté de me louer du matériel. J’ai vraiment dû insister :
- Vous savez, il ne faut pas plonger seul… la sécurité vous comprenez ? Si je comprends ?
Justement je veux être seul ! Ils en ont profité pour m’assommer au niveau du prix de la location, sans parler de la caution, au moins trois fois le prix du matos. Des fois que je ne revienne pas !
Je récapitule, tout est là, la combinaison, palmes, masque, tuba, la ceinture de plombs. La bouteille, sur laquelle j’ai fixé le gilet gonflable et le détendeur, est remplie avec 200 bars d’air comprimé. Je peux me taper un bon paquet d’allers retours, vu que l’entrée de la grotte est à moins de 10 mètres. J’ai aussi acheté un sac étanche, il me servira à transporter des vêtements secs et de la nourriture jusqu’à la grotte.
Une certitude, ce n’est pas là qu’ils viendront me chercher. Ils ne se doutent pas que je suis resté dans le secteur. Un mec normalement constitué se serait barré à l’étranger. Que vont-ils faire ? Ils vont sûrement commencer par aller chez moi à Milan, interroger mes proches, fouiner dans ma vie. Le temps que je trouve une solution pour écouler le magot et « Salut la compagnie ! » Je vérifie dans le sac étanche pour la troisième fois. Il est bien là. Il ne tient pas beaucoup de place mais sa valeur me permettra de changer de vie.
Personne dans les environs ? Je peux y aller. L’eau n’est pas très chaude en cette saison. L’hiver est passé dessus. En revanche, la visibilité est bonne. Ça grouille de sars, de dorades, de girelles, de chapons. De quoi faire une bonne bouillabaisse. Un congre sort la tête de son trou. Il ne doit pas voir souvent des plongeurs. Le patron du club m’a expliqué qu’ils allaient plonger beaucoup plus au large. J’équilibre mes oreilles, c’est bon, elles passent, je peux poursuivre ma descente. Petit tour d’horizon pour me repérer. Je regarde mon profondimètre, 10 mètres pile ! C’est bien là, voici le gros rocher, l’entrée de la grotte est à droite, juste après. Les rayons du soleil pénètrent dans l’eau, tels des flèches d’argent. Je regarde en direction de la surface, un banc de mulets passe juste au dessus de moi. Mon cœur se met soudain à battre. Un bout auquel est accroché un fusil de chasse sous-marine, descend de la surface. Je lève la tête, le bout semble lui-même attaché à une bouée utilisée pour signaler la présence de chasseurs sous-marins. J’ai beau me tourner dans tous les sens, personne ! Le chasseur est peut-être en surface en train de reprendre son souffle ? J’attends quelques minutes, mais toujours pas de chasseur. Il n’aurait pas abandonné son matériel ? Et si le chasseur était dans la grotte ? S’il est de Riomaggiore, il doit sûrement connaître l’endroit. Il sait que la grotte débouche sur une cavité où l’on peut respirer sans problème. L’air y pénètre par des failles qui remontent jusqu’au sommet de la montagne. 180 bars. Je consomme peu mais l’angoisse et le stress risquent de faire monter ma consommation. Il n’y a qu’un moyen de vérifier si le chasseur est dans la grotte. Quand je pense que je descendais jusque là en apnée quand j’étais môme ! J’allume ma torche et me glisse dans l’étroit boyau. Je remonte de quelques mètres et crève la surface. La lumière du jour pénètre suffisamment pour s’y sentir en sécurité et vérifier s’il y a une présence. Je retire mon masque et l’embout de mon détendeur, je regarde, mais pas le moindre chasseur !
- Salut ! me lance une voix féminine
- Je tourne la tête dans tous les sens
- Je suis juste derrière vous, là sur le rocher !...
Je regarde dans la bonne direction. Ce n’est pas un chasseur mais une chasseuse ! Une blonde ravissante est assise sur le gros rocher où je passais mes journées quand j’étais ado. Personne n’osait s’aventurer avec moi.
- C’est à vous le fusil ?
- Oui, j’ai préféré le laisser, j’avais peur qu’il m’encombre pour passer le boyau ! Vous venez souvent ici ?
Nous avons passé plusieurs heures ensemble dans ma grotte. Nous avons partagé la nourriture que j’avais apportée dans mon sac étanche. Elle m’a raconté qu’elle était en vacances dans la région, qu’elle chassait mais n’attrapait jamais aucun poisson. Le jour a commencé à décliner. Nous nous sommes embrassés. Quand la lumière s’avéra insuffisante pour distinguer nos traits, nous avons décidé de quitter la grotte. Arrivés à la surface, nous nous sommes promis de nous revoir. Je l’ai invitée le soir même à dîner dans un restaurant du port. Je lui ai offert une bague de fiançailles qui provenait du braquage de la bijouterie de l’avenue Renzo Piano de Gênes, trois jours auparavant.
Mon "autre" passion
Pour ce nouveau numéro publié dans une période un peu spéciale de notre vie, nous avons décidé de vous faire partager d'autres passions que la plongée.
Pour cette première interview, Aurélie DUBECQ, une jeune fille qui vient nager avec nous le jeudi soir, nous raconte sa passion pour les fêtes médiévales.
Bonjour Aurélie, depuis combien de temps es tu passionnée par ce genre de manifestation ?
La première fête que j'ai faite remonte à 10 ans, je ne connaissais pas et j'ai adoré. Depuis ce moment là, j'y participe avec ma mère. Au fil du temps, nous avons sympathisé avec une couturière qui expose souvent sur ces marchés médiévaux. Elle fabrique des tenues en panne de velours. Elle nous a confectionné sur mesure nos robes de l'époque.
Son mari est aussi présent sur le stand, nous sommes devenus amis.
Et du coup, au début, ils nous donnaient les dates des fêtes de la région et des alentours
Qu'est ce qui t'attire, que cherches-tu dans ces fêtes ?
J'adore l'ambiance, j'ai l'impression d'être ailleurs, la musique m'apaise.
J'y découvre pleins de choses de la période du Moyen Age : les métiers, l'alimentation, les tenues, les différences de vie entre le peuple et la noblesse.
J'aime me costumer et déambuler sur ces marchés.
J'aimerai faire partie d'une troupe mais je travaille un week-end sur deux et du coup et ne peux pas participer à toutes les fêtes.
Combien de kilomètres es-tu prête à faire pour ta passion ?
La meilleure fête médiévale que j'ai pu faire et qui est grandiose, se trouve dans une forêt à Andilly, c'est entre Annecy et Genève. C'est la plus loin à laquelle j'ai assisté. Ça se passe sur 2 week-ends fin mai, début juin. Il y a une vingtaine de spectacles par jour, des ateliers, des artisans.
J'espère pouvoir y retourner chaque année, mon rêve, c'est de pouvoir aller un jour au spectacle du Puy du Fou. Si tout va bien je devrais y aller cet année en septembre.
En attendant, je participerai aux fêtes médiévales du coin.
Mornas, Châteauneuf du Pape, Velleron, Orange (marché intéressant pour trouver des accessoires pour peaufiner nos tenues),Pennes Mirabeau, Salon de provence, Peyrolles, Bellegarde, Penne sur Huveaune, Miramas, Balaruc le vieux, Aigues Mortes....
Merci Aurélie de nous avoir fait partager ta passion pour les fêtes médiévales.
L'été dernier, des amis m'ont invité à une manifestation moyenâgeuse à Saint-Antoine de l'abbaye en Isère. J'avoue avoir été très surprise par l'engouement du public pour se costumer et revivre à la manière de cette époque le temps d'un week-end. C'était une belle expérience.
Réponse Quiz Bio
Une question proposée par Marie G.
Quel est l'animal marin le plus grand du monde ?
Certains proposeront la baleine bleue et ses 30 mètres de long, mais non il a 50 mètres de long (4 grands bus les uns derrière les autres) !
C'est le Lineus longissimus
un ver marin !
https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-28-mars-2018
Ne pas faire beurk en pensant au ver marin, c'est peut-être lui qui va nous soigner du Covid-19...
Nos talents…. de Poète !
En cette période de confinement
Votre présence me manque terriblement
Sur un bateau ou autour d'un verre, amicalement
Pour une plongée, un sourire ou un lien solidement
attaché à une partie de notre vie, affectivement
Vivement la fin du confinement
Car je me mets connement
A la poésie, et ça me ressemble pas... sûrement.
Poil au dent.
Pat.