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Le mot du Président

La saison 2019 va se terminer sur la remise des

diplômes le vendredi 28 Juin 2019 au bungalow

Nous aurons l'occasion de féliciter nos nouveaux

plongeurs en apnée ou en scaphandre et en 

particulier un tout nouveau P5 (Directeur de

Plongée en Exploration).

La reprise des entraînements en piscine est prévue mi-Septembre 2019, mais vous pourrez sans doute avoir l'occasion de nager tout l'été dans la Sorgue les Jeudis soir.

Dans ce numéro spécial des "Nouvelles du fond" vous pourrez lire un article paru dans la Provence relatant notre dernière "Descente de la Sorgue 2019" et surtout le point de vu de notre Champion d'apnée Alain BIVEL.

Je vous souhaite de passer un excellent été et de bonnes plongées à toutes et à tous.

Soyez prudents.

André B.

Rédacteurs : Valérie Peytier, Véronique Bonhomme, Christian Ravat     Le journal du CSI

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Pour mieux comprendre

ATTENTION

Certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes

Apnée - La "Samba"

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D'une compète à l'autre….
Chronique d'un apnéiste

Dimanche 3 Février 2019.

Je disputais mon 3ème Championnat d'Apnée de Vaucluse.

Déjà ! Après un bon début en 2017 et une belle progression en 2018 

(5 min 34 sec en statique et une médaille d'Argent au combiné), j'étais déjà décidé à montrer que je m'étais encore amélioré.

Certes, c'était le cas à l'entrainement... mais j'ai oublié un peu vite combien ce sport est délicat et nécessite des conditions psychologiques et physiologiques impeccables. Or, 2 jours plus tôt, un grain de sable est venu gripper mes rouages ! Vendredi soir, de 21h à 22h30, j'étais à la piscine avec Bernard CRESPEL pour ma dernière séance d'entrainement avant la compétition... Je m’entraînais en statique, allongé au bord du bassin, pour m'échauffer avant la mise à l'eau. Mais je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à me relaxer. Pire, mon cœur tapait dans ma poitrine, alors que je lui demandais de ralentir à chaque apnée. Au lieu de réduire mes objectifs, je me braque bêtement : une fois à l'eau, j'annonce à Bernard que je veux dépasser les 5 min du premier coup. Mais mon apnée est laborieuse, je ne relâche pas, et à 5 minutes je commets la bêtise de trop forcer... Je pars en "Samba" : perte de contrôle moteur.

Bernard m'aide à sortir la tête de l'eau et je me rends aussitôt compte que je viens de torpiller mes chances pour le Dimanche.

On ne se remet pas comme ça d'un tel accident !

La peur s'insinue... entre le cerveau et le système nerveux, cela tourne au conflit ! Tout ça parce que dans l'après-midi, oubliant la séance qui m'attendait le soir, j'ai bu 2 verres d'alcool lors du pot de départ à la retraite d'une collègue !!

Pourtant, je connais par cœur cette règle de bon sens : Pas d'alcool ni de café dans les heures précédant une séance d'apnée poussée.

Tout ce qui peut provoquer de la tachycardie est à proscrire.

Quand j'arrive à Orange le Dimanche matin (encore seul compétiteur du CSI, pour la 3ème année de suite... quel dommage !), je n'ai qu'une idée fixe : ne pas revivre l'accident et sortir proprement de l'eau. Mais dès le début que mon entraînement, je me rends compte de mon calme et mon assurance habituels sont aux abonnés absents.

Mon cœur bat la chamade, même si l'alcool est loin... Incroyable, allongé en bordure de la piscine, j'atteins péniblement les 2 minutes en apnée.

Je sens mes 2 ans de progrès s'anéantir d'un coup...

Je pense très vite à l'objectif élevé que j'avais annoncé pour cette compétition départementale : 5 minutes 35 secondes.

Cette annonce est importante car chaque seconde non atteinte sera décomptée du temps effectué. Réaliste, je peux que me dire que dans les conditions du jour, c'est inatteignable, ce qui augmente encore mon stress. C'est d'autant plus dommage que cette année, à cause de l'épidémie de grippe notamment, la plupart des bons apnéistes Vauclusiens sont absents. Christian ROYER, du Club d'Orange, s'annonce en favori des différentes épreuves.

Pour moi, ce qui devait arriver arriva : je m'immerge sans me relâcher ; dans ma tête les pensées négatives se bousculent. Pour la première fois, je ne connais pas cette première phase de profond bien-être qui rend cette épreuve si attachante, malgré la difficulté des dernières minutes. Je réalise quand même 4 minutes 34 secondes, et surtout je sors proprement ! c’est d’ailleurs la 2ème meilleure performance du jour en statique. Mais à cause de mon objectif de 5 minutes 35 secondes, j’écope de 1 minutes 01 seconde de pénalité… bye bye la médaille d’Argent, je me retrouve rétrogradé à la 7ème place.

Mais la suite est plus surprenante. Je m’étais mis une pression énorme - aussi idiote que contre-productive - pour le statique, car c’est normalement mon point fort. Une fois libéré de ce poids, je me détends enfin pour les épreuves suivantes. Je réalise 91,40 mètres en dynamique bi-palmes, soit la même chose que l’année précédente, à 30 cm près ! Et là, grosse surprise : du fait des nombreux absents, je me retrouve 3ème, donc médaille de Bronze !

Puis arrive le dynamique sans palme. Là je bats mon modeste record de 68 mètres de 2018 en réalisant 75 mètres ! Me voilà 4ème, à une marche du Bronze…

In fine, je quitte Orange avec le sourire, car la journée a bien mieux fini qu’elle n’avait commencé. Je me dis même que cette mésaventure est un mal pour un bien, car j’ai appris beaucoup de choses en 2 jours. Surtout, je ressens l’envie de retrouver l’insouciance et l’humilité de mes débuts ! Mais la saison ne s’arrête pas là…

Après la Départementale, voici la Régionale à St Raphaël, le 10 Mars 2019. Je ne veux plus viser de performance précise, mais souhaite simplement me rassurer et me remettre en ordre de marche.

Cela sera fait, mais en partie seulement, car cette fois la journée va moins bien finir qu’elle n’a commencé. La première épreuve - le statique - se passe plutôt bien avec 5 minutes 23 secondes et des sensations correctes, je me place 10ème.

Puis arrive le dynamique bi-palmes. Au moment de m’élancer, l’inattendu survient : un compétiteur déboule en face de moi, remontant à la surface complètement « raide », les yeux révulsés : une vraie syncope !

L’apnéiste de sécurité se précipite et j’assiste pour la première fois de ma vie à quelques insufflations de bouche à bouche, directement dans l’eau !

Alors que le compétiteur commence à retrouver ses esprits, j’entends juste dans mon dos « Top départ dans 10 secondes » !

Ouf… même pas un petit report… Je suis sorti de ma bulle… Tant pis, je reprends mon souffle et m’élance. Très vite, je réalise que je n’irai pas très loin. Je suis déjà en manque d’air, bien avant d’arriver aux

50 mètres. Moi qui rêvais de faire mon premier 100 mètres, il faudra patienter…

Au retour, je fais le maximum pour tenir le coup, en restant calme. Je vois arriver le bout du bassin et résiste jusqu’au bout. Je touche le rebord aux 100 mètres et sors directement… sauf que c’est interdit par le règlement, puisque je dois sortir sur les flotteurs du filin qui délimite la voie d’eau, comme les nageurs qui sortent au milieu du bassin.

De plus, je fais le signe « OK » à la mauvaise personne. Bref, je manque de lucidité (symptôme classique juste avant la « Samba ») et rate donc complètement mon protocole de sortie. Je suis bien sûr éliminé et on me demande ensuite de me reposer et ne pas me présenter à la 3ème épreuve, celle du sans-palmes.

C’est une fin de Championnat qui tourne court…

Pour info, j’ai quand même fini par demander à un juge comment il était possible qu’un compétiteur surgisse devant moi alors que j’allais m’élancer et qu’il y a toujours 5 ou 10 minutes entre chaque départ. Il m’a répondu « Alain, le mec qui a fait une syncope, il a dévié de sa trajectoire. Il était sur la voie n°2 alors que toi tu étais sur la n°3. Tu n’aurais jamais dû le croiser… » CQFD ! Leçon du jour : tout peut arriver, même et surtout quand on ne s’y attend pas.

Encore une fois, j’aurais dû m’adapter, accepter l’impondérable et ne pas tenter les 100 mètres.

La samba est un accident toxique qui peut se produire lors de la pratique de l’apnée. Cet accident est la conséquence directe d’un manque d’oxygène au niveau du cerveau et est l’étape ultime avant la syncope hypoxique.
Il s’agit d’un accident dont les suites sont, en général simple, à condition de respecter les règles de base de plongée en apnée.

Apnée - La "syncope"

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La syncope est une perte de connaissance brutale et transitoire, spontanément résolutive avec un retour rapide à un état de conscience normal, s’accompagnant d’une perte du tonus postural. Elle est la conséquence d’une ischémie cérébrale globale et passagère

Allez, dernière étape, car je ne renonce pas facilement : le 6 Avril 2019, je suis allé à Vichy pour l’inter-Régionale Auvergne - Rhône Alpes - PACA. Pas moins de 18 départements en compétition ! En résulte t’il un niveau super élevé ? Non, au contraire, car une zone aussi vaste implique des temps de trajets importants. Et Vichy, c’est bien loin des Champions de la Côte d’Azur !

Comme le lendemain je me rendais sur Paris, je ne voulais pas m’encombrer de tous le matos, notamment les palmes et le lestage en plomb. Donc, je me suis inscrit seulement à l’épreuve du statique. 5 heures de train pour 5 minutes d’apnée… pas vraiment un bon ratio, mais j’avais envie de découvrir cette jolie ville thermale que je ne connaissais pas. L’ambiance détendue, l’organisation un peu étonnante avec la présence d’un cours d’aquagym bruyant dans l’autre moitié de notre bassin, pendant qu’on passait nos épreuves en statique (mais si c’est possible, vous pouvez demander au Champion Pascal REBOUL).

Bref, je fais le job sans me poser de question et réalise 5 minutes 33 secondes, soit 10 secondes de plus qu’à St Raphaël, mais tout de même 1 seconde de moins qu’à Orange 14 mois plus tôt !

Bon, je suis enfin revenu à mon niveau, en retrouvant la « zen attitude ».

Cerise sur le gâteau : je suis classé 3ème, donc encore une médaille de Bronze !

Cela n’était pas mon objectif, c’était même impensable… Maintenant, je ne veux plus entendre parler de compétition avant l’année prochaine.

Il me reste à finir ma formation d’initiateur « IE1 ». Au moins ça c’est un beau challenge !

 

Alain BIVEL

Le saviez-vous ?

du 26/05/2019

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Article La Provence Descente de la Sorgu

Nettoyage de la Sorgue 2019

Une fois de plus les plongeurs du CSI se sont mobilisés pour donner un coup de main aux Chevaliers de l’Onde.

Le 8 juin 2019 nous nous sommes répartis sur plusieurs chantiers.

Un premier au Thor avec Karine, Inesco, Stéphane et Christian derrière le stade du Bourdis et un deuxième avec Jean qui a prêté main forte pour aider les bénévoles à dégager les vannes du Collet des nombreux troncs, branchages et autres déchets qui les obstruaient.

Le CSI était également présent à L’Isle sur la Sorgue : Christophe et Gérard à Saint-Jean et Alain et Daniel entre le pont des Cinq Eaux et le lycée agricole.

Il est important que cette solidarité entre les Chevaliers de l’Onde, les kayakistes, les pescaires et les plongeurs se perpétue. Quand on voit les bennes se remplir on comprend que les efforts de chacun ne sont pas vains. Merci aux participants et à Jean Serrano qui a servi de relais avec les Chevaliers. Merci à ses derniers pour l’excellent aïoli servi aux bénévoles lors du déjeuner du samedi.

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